Je constate que les soumis et soumises ont effectivement beaucoup de chance (chance dont ils devraient être conscients !) d’être des êtres dont on s’occupe et dont on se préoccupe. Ils n’ont aucune velléité, aucune responsabilité, ils ne prennent pas de décisions, ils ne sont même pas attentifs aux réactions du dominant et ne s’inquiètent pas, la plupart du temps, de son plaisir.
Il y a quelques semaines j’ai lu un témoignage sur l’égoïsme des soumis(es)…
L’avis d’un dominateur
Une relation D/s n’est pas anodine ni banale : elle doit rester exceptionnelle et formidable d’émotions rares.
Elle doit également être un échange dans les deux sens.
Pour moi, l’esclave parfait est celui qui est à ma disposition quand je le sonne, heureux d’être appelé. Il n’exige et ne demande jamais rien.
Il espère seulement et il patiente. Il devine ce qui me plait et se décarcasse pour me faire plaisir.
Bref, le soumis ne pense pas qu’à lui !
Ma première réaction serait de dire que je ne suis pas d’accord, mais alors pas du tout !
Être soumis est certes laisser entre les mains de l’autre toutes les décisions, perdre toute responsabilité…
‘Subir’ qu’il s’agisse de plaisirs ou de sévisses…
L’égoïsme serait-il de s’offrir?
Mais qu’en est-il de dominateur alors ?
Dans cet état d’esprit ou pourrait le voir comme uniquement orienté sur son plaisir à lui, sans aucunement se tracasser du soumis qui partage sa séance…
Mais ce serait sans doute un peu trop rapidement oublier les démarches pour ’sublimer’ son soumis, lui faire dépasser ses limites…
Et le coté responsabilité, sécurité,…
Égoïste le SM ?
J’aurais tendance à dire uniquement s’il est ‘mal’ pratiqué…
Bien que parfois l’égoïsme soit de mise…
Peut-on être égoïste et dans quel position?
Le débat est ouvert !