Tabou est un mot relativement récent : il a été introduit en Europe en provenance de Polynésie vers 1777 et signifie littéralement sacré et interdit à la fois. Nous avons perdu le sens du sacré et n’avons gardé que le sens du « ne pas faire ». Mais ensuite, c’est fait. Mais il n’est pas dit que c’est fait. Ou bien on dit qu’on ne le fait absolument pas. Et ainsi de suite, jusqu’à ce que vous entendiez l’analyste dire « 90 euros, s’il vous plaît ».
Si vous nous le demandez, tant que c’est sain, sûr et consensuel, la seule limite est l’imagination, le tabou est quelque chose qui doit être préservé car il contient deux éléments, le sacré et l’interdit, qui rendent l’expérience sexuelle si merveilleuse.
Nous avons fait notre sondage et vous avez été près de 1400 à répondre : heureusement, parler de tabou n’est plus tabou !
Une chose que vous pouvez constater à partir de ce que vous nous dites est que les hommes sont beaucoup plus enclins à proposer quelque chose de nouveau et potentiellement « interdit ». Chez les femmes, en revanche, il y a la perception du tabou comme quelque chose qui est imposé de l’extérieur ou même quelque chose que l’on fait même si on ne le veut pas.
Les moins de 25 ans ressentent plus fortement le poids des tabous, notamment lorsqu’il s’agit d’anal ou de pratiques liées…. au cul. Les plus de 25 ans, en revanche, l’apprécient beaucoup, bien que les femmes soient légèrement plus susceptibles de le faire et d’en avoir honte. L’arrachage pour les femmes de moins de 35 ans est un GRAND NON en raison de la loi sacrée de la propreté. Ah, les femmes sont prévenues : 3 hommes sur 4 ADORENT le rimming, c’est à dire se faire gentiment bouffer les fesses, le faire et le recevoir….
Sui nus Les femmes sont divisées entre celles qui font poser une photo devant leur lit et celles qui les envoient cependant….subside qu’elles ont honte. Les hommes, surpris, préfèrent les recevoir plutôt que de les avoir … Dans le sexe oral les hommes ont tendance à penser qu’il est plus tabou d’en offrir que d’en recevoir. Ici aussi… surprise. Nous sommes heureux d’annoncer que les fantasmes, leur culture et leur pratique, ne sont tabous pour personne.
Mais quels sont vos tabous ? Vous nous les avez avoués sous le manteau : faire l’amour avec plus d’un partenaire est certainement le tabou le plus fréquent, mais il y a aussi des choses moins extravagantes comme faire l’amour pendant ses règles ou demander à son partenaire d’utiliser un jouet ensemble ! Il y a celles qui considèrent que « faire l’amour » avec leur homme est une zone interdite, celles qui ne le feraient jamais à l’église, celles qui considèrent que le bondage ou la fréquentation de clubs privés sont interdits. Enfin, il y a ceux qui disent que les tabous n’existent pas et ceux qui prétendent les avoir tous démantelés.
En bref, ce qui est un tabou, c’est vous qui le décidez.
