L’adage qui veut que haine et amour soient si proches peut-il aussi s’appliquer au fétichisme ?
Le cadre est posé, Une question, pas de réponse.
Puisque le fétichisme, emprunt de subjectif, n’est autre qu’une sublimation de l’objet de désir (définition un peu courte, certes mais tel n’est pas l’objet du débat ici) il semble assez logique de penser que de cette sublimation on puisse relativement aisément passer son opposé, un dégoût profond.
En pratiquant son fétichisme le risque existe de le perdre?
Peut-on imaginer qu’une mauvaise expérience (ou plusieurs) ait ainsi raison de cette passion, de ce besoin?
Dégoût et haine ne sont certes pas les mêmes sentiments mais pourtant ce rapprochement me semble logique.
Pratiquer serait donc une manière de prendre le risque de se ‘libérer’ qu’on le désire ou non.
Les répulsions extrêmes peuvent-elle être considérée comme une forme de fétichisme inversée?
Je ne parle pas ici des simples dégoûts bien sur, tout comme aimer jouer avec les pieds ne fait pas de vous un fétichiste des pieds, refuser de jouer avec ceux-ci n’est pas synonyme de profond dégoût.
Mais ceux-la existent également.
Des aversions si profondes qu’on ne peut lutter contre.
Du fétichisme à la répugnance n’y a-t-il donc qu’un pas?